Appellation : Argantatel Nom : Urld Dàna Prénom(s) : Lenore Surnom(s) : Là d’où elle vient, on l’appelle la sorcière, mais maintenant plus personne ne lui donne de surnom. Age : Le compteur a stoppé à 18 ans, mais si elle n’a aucune idée de son âge réel, il semblerait que tout ceci tourne autour des 400
Date de naissance : Vraisemblablement vers fin janvier il y a 4 siècles. Sexe : Féminin Monde : Layla Lié à/au : Depuis la mort de son dernier humain, elle ignore avec qui elle est lié. Forme animale : Un petit corbeau noir, silencieux et austère. Orientation sexuelle : bisexuelle. Mais la jeune fille semble ne pas se soucier de ce genre de chose. Alors en attendant…
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Lieu de résidence : Layla Statut : Quoth the Raven : Nevermore!
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Caractère :
Les sourcils froncés ou bien surélevés d’un air dubitatif, ou alors cynique, Argantatel n’est guère une personne qu’on a envie d’approcher à première vu, et la jeune fille ne fait pas grand-chose pour changer cette idée que les gens se font d’elle. Elle préfère dissimuler sa timidité naturelle sous une épaisse couche d’humour noir et de cynisme, comme si elle cultivait sa solitude. Malgré son côté anti sociale, la jeune fille est une véritable pie bavarde qui aime parler et qui est pratiquement impossible de stopper. On pourrait croire que ce côté la rend plus accessible et agréable, mais que nenni. Quand elle parle, c’est pour se moquer ouvertement, pour faire partager ses idées négatives, ou au mieux pour parler de ses passions, qui ne sont passionnantes que pour elle. Fort heureusement, elle ne parle que quand elle est à l’aise, ce qui n’est pas toujours le cas. Si durant sa jeunesse, elle n’était pas non plus la plus enjouée des petites filles, le temps a eu un impact important sur elle, et les épreuves lui ont apprit à ne faire confiance à personne, et surtout, à savoir se montrer ferme si on veut le respect et la tranquillité. Car c’est bien ce dont la jeune fille aspire fortement. Au devant de tout ce que quelqu’un pourrait rechercher, comme l’amour, la gloire, la richesse, Argantatel ne souhaite que vivre en paix. Tout ceux qui la connaisse depuis l’enfance ne la reconnaissaient plus, et virent que la petite fille souriante et timide est devenue une véritable lionne hargneuse. On peut juste se réjouir du fait qu’on ne la jamais vu en colère, et qu’elle ne lève jamais la voix, elle parle toujours d’une voix relativement douce et posée. Évidemment, Argantatel ne possède pas que des défauts. C’est également une femme incroyablement passionnée par sa meilleure alliée, et ce pourquoi elle se damnerait volontiers: la nature. Élevé selon des cette amour sans borne pour mère nature, elle est très attachée à tout ceci, au point de fuir les villes et toute les technologies possible. Pour cette raison, son père lui apprit l’art de la harpe dont elle aime en jouer même en pleine forêt, ainsi que des danses et chants rituels. Il lui arrive la plupart du temps de chanter et de danser toute seule comme une folle. C’est pour cette raison que la muse franchit rarement le monde des vivants, ça la déprime. Trop de gens, tout est bondé, et même sous la forme d’un corbeau elle le trouve laid et si grotesque. Cette passion sans borne pour la nature et sa parfaite osmose avec, ainsi que ses talents d’apothicaire lui a donné la charmante réputation de sorcière là d’où elle vient. Pourquoi une sorcière? Disons qu’elle se le demande encore. Visiblement une histoire de ragots mal rapportés… pour ce qu’elle en a à faire. Et que va mieux à une sorcière qu’un corbeau? Elle possède également un sens de l’humour très pointu, mais le problème est qu’elle est totalement incapable de rire à ses propres pitreries, à croire qu’elle fait tout ceci sans s’en rendre compte. Elle est également très indépendante et incapable d’être docile, et ceci passe la plupart du temps pour de l’effronterie pure et simple. Pas vraiment étonnant quand on sait que la jeune fille peut parfois faire preuve de très mauvaise foi juste pour ne pas renier ses convictions. Fière et entêtée, il faudra savoir être particulièrement convaincant pour la faire plier. Ne possédant aucune force ou résistance physique, elle cache très bien ceci avec des airs menaçant, ou bien des grands sourires toutes dents dehors, à savoir ce qu’est le pire. Aussi faible et chétive que possible, elle est par contre très agile. Quatre siècles à sauter dans les arbres et a faire la course dans la foret, mine de rien c’est utile. Loin d’être stupide, elle adore lire et se renseigner, poser des questions aux gens ne la gêne pas le moins du monde. Certes, elle adore parler, mais quand les gens ont quelque chose à lui dire , elle écoute très très attentivement, du moins si ça l’intéresse. Sinon elle baille au corneille, vérifie ses ongles, ou bien part tout simplement. Désespérément curieuse de tout, il lui arrive d’espionner des gens. C’est la plupart du temps la raison pour laquelle elle va dans le monde des rêves, observer les gens sous la forme d’un corbeau. Elle a un vilain défaut aussi: elle boit. Bière ou cidre, ça dépend son humeur. Et elle adore fumer dans une belle pipe en bois. Physique :
Un visage tout en ovale pour de grands yeux allongés aux longs cils. Mais la seule chose de remarquable sur son visage, se sont les grands yeux rouges qui semblent briller. C’est d’autant plus flagrant en pleine nuit, où ils brillent au sens propre du terme, d’ailleurs sa forme animale possède la même caractéristique. Elle possède une carnation très pâle, à tel point qu’on pourrait la croire malade, et c’est étrange pour quelqu’un qui passe sa vie dehors à vagabonder dans les champs. Sa peau semble vierge de toute cicatrice ou séquelle, pourtant elle en a quelques unes sur les jambes, mais qui aurait le culot de regarder des jambes nues sans se recevoir une vilaine gifle? Ses lèvres épaisses sont souvent pincées dans un air de réflexions ou bien dans une mine boudeuse, ou alors dans un élan de sérénité et de tranquillité. Sinon, elle semble banale, rien de bien spéciale. Belle ou laide? Elle n’en sait rien. Jamais personne ne lui a fait un compliment ou une insulte sur ce sujet. Ses longs cheveux d’un noir profond semblent suivre chacun de ses mouvements. Plaqués sur le crâne, avec une raie pile au milieu, elle les attache à l’aide de plumes de divers oiseaux qu’elle collectionne, et le reste forme naturellement de superbes anglaises qui semblent résister à l’eau, au vent, et à l’effort. Sans compter le nombre de fois où elle triture ses cheveux entre ses doigts d’un air nerveux quand elle réfléchit ou bien qu’elle est dans une situation fâcheuse. C’est le seul signe de faiblesse qu’elle peut communiquer. Son visage est entourés de très légère boucles d’oreilles faites surement en plume d’oiseaux, tellement fin et sombre qu’on peut confondre ceci avec ses cheveux. Ce qu’on peut remarquer aussi, c’est que malgré ses airs grandiloquents, elle est toute petite. Et c’est rien de le dire, un bon mètre 50 et encore… mais ceci est compensé par de belles formes féminines bien dessinés, jusqu’à presque en être vulgaire. Elle a horreur qu’on ne la prenne pas au sérieux à cause de ça. Mais dans certaines situations c’est très utile, comme donner un méchant coup de pied dans le mollet de quelqu’un, surtout qu’elle court très vite et qu’elle est très douée pour détaler. Quant à ses vêtements, ils datent tous de plusieurs années. Argantatel adore les vieilles robes d’aspects victoriennes, celles qui lui font une superbe poitrine bien haute. Mais le temps et l’usure ont eu leur effet, et toutes, absolument toutes ses robes sont déchirées, abimées et usées jusqu’à la moelle. Si auparavant elle nageait dedans, maintenant aucune ne lui arrive plus haut que le genou. Mais à vrai dire, c’est à se demander si ce n’est pas un acte volontaire de sa part, histoire de courir plus vite et plus aisément. Mais les manches sont la plupart du temps dans le même état. Et jamais vous ne verrait Argantatel dans de nouveaux vêtements. Elle porte par contre volontiers des habits d’hommes, mais ils semblent sortir d’un roman de cape et d’épée. En vérité, ils appartenait tous à des hommes, et elle doit les attacher avec un foulard, et on pourrait en rentrer trois comme elle dans les chemises. La muse a aussi le vilain défaut d’aimer les bijoux en or, en argent et en pierres précieuses. Elle porte souvent des belles bagues, des diadèmes, des ras le cou à s’en étouffer… c’est son pécher mignon. En revanche, elle est toujours pieds nu, ville, herbe, roche, rien ne la gêne, et elle se sent tellement plus épanouie en contacte direct avec le sol…
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Histoire :
Toute histoire commence tout simplement avec une naissance. Ici, celle de Lenore, très bientôt appelée Argantatel, dans un charmant village perdu dans les montagnes du monde des rêves. Vous trouvez l’ambiance de Layla vétuste et conservatrice du précédent siècle? Vous hurlerez de peur en voyant son village natal. Tellement solitaire qu’il ne possède ni nom ni emplacement sur la carte. Bloqué dans un système de société moyenâgeuse, les habitants y passent leur temps à cultiver la terre, par pure envie de survie.
Quant à une grande partie de son enfance, la muse ne s’en souvient guère, ou alors elle ne veut pas se souvenir. Les premiers relents du passé qui lui viennent en mémoire quand elle y pense, c’est sa famille. Uniquement composé de son père, Maverick, et d’un garçon plus agé qu’elle qui s‘appelait Dorian. Ce n’était pas son frère, mais c’était tout comme. D’après ce qu’elle avait comprit, c’était sa mère qui l’avait adopté, mais voilà longtemps que maman n’était plus là. Tout ce qui restait d’elle, c’était une peinture la représentant. Mais à force que son père pleure tout les soirs dessus, la peinture coula, et très vite il n’y avait plus rien à voir. Lenore, n’a jamais vu le visage de sa mère, et comme point de repère, n’avait qu’une flaque moche de couleurs criardes. Élevée par un père plus que lunatique, passant du rire à la colère noire en un claquement de doigt, la jeune fille n’a pourtant jamais eu à se plaindre de ça. Son père était son héros, et elle lui ressemble beaucoup physiquement et moralement. Elle préférait toujours passer ses journées dehors avec Dorian et quelques amis, travailler était pour elle totalement hors de question. Quand on est jeune, c’est pas spécialement dramatique, me direz vous. Ignorant les colères que son père pouvait parfois avoir après elle, Lenore était bien décidée à continuer son éternité de cette façon.
Bien évidemment, tout ne se passe jamais comme prévu. Pour Lenore, aucun changement d‘une quelconque nature était envisageable. Elle passa vingt années dans l’insouciance la plus complète. Parfois, elle quittait la maison sans préavis pour parcourir le monde réel sous la forme d’un corbeau. Fuyant les soit disant destinations de rêves, les nids à touristes et autres abominations créés par l’homme, elle préférait de loin contempler les vertes contrées d’Irlande, les rocheuses des Amériques, la méditerranée. Sentir le vent soulevé ses plumes de corbeau est une chose tellement fantastique qu’elle ne s’en lassait jamais, quitte à rester deux jours dans les airs, et rentrer chez elle morte de fatigue et affamée, avec un père et un Dorian furieux qui l’attendait de pieds fermes. Ils formaient une charmante famille pas très commune mais désespérément unie. Et il suffit d’un tout petit élément pour forcer le destin a changé tout ça. Déjà à l’époque, la jeune fille était extrêmement proche de la nature, comme l’était son père avant elle. Ce dernier lui avait apprit des danses et des chants que lui-même avait apprit de son père, qui lui avait visiblement apprit chez les druides. Séduite par l’idée de transmettre sa passion de la terre par cette méthode, très bien elle se fit un plaisir de s’exécuter. Les randonneurs la voyait parler toute seule, chanter faux dans des langues inconnus et s’accompagner en dansant… Tout d’abord la cru folle, et puis de la démence l’idée générale se tourna vers des rites étranges qu’elle aurait apprit chez les humains, bien que l’inquisition était finie depuis très longtemps là bas.
D’autant plus que l’humain dont elle était lié à l’époque était un médecin, plus précisément apothicaire. Il passait du temps à concocté des potions et éthers à partir de fleurs et de plantes. Lui, croyait avoir apprivoisé le corbeau qu’elle était, et elle jouait le jeu en se posant sur son épaule en épiant tout ce qu’il faisait. L’alchimie et la science la passionnait, et finalement, elle-même s’inspira du travail du médecin pour créer ses propres remèdes. De la plaie boursoufflante que s’était fait Dorian en courant dans les bois, aux maux de têtes de la vieille voisine malade, elle pouvait à présent soigner tout ceci. Voilà de quoi alimenter les colporteurs de mauvaises rumeurs. Et c’est un soir à la taverne en compagnie de Dorian que tout prit des proportions gigantesques.
« Lenore, tu es au courant de ce qui se dit? » Lança un fermier rondouillard à la barbe plus sel que poivre. L’intéressée leva les yeux de sa bière et interrompu sa conversation, pour répondre. « Non, c’est sans doute pour cette raison qu’on m’a exclue de chez les médiums. » fit-elle de façon taquine sans se douter une seule seconde de ce qui se tramait. Le brouhaha ambiant de la taverne qui se calme brusquement lui donna une vague idée qu’elle n’aurait pas du plaisanter. Les regards noirs jetés sur elle confirmèrent cette idée. Elle jeta un regard interrogatif à son meilleur ami qui n’en savait pas plus qu’elle.
« Il parait que tu as apprit de drôles de trucs chez les humains… Et… alors? Et alors?! Il y a quelque chose qui se trame la dessous. Tu nous as pas tout dit ma jolie! »
Lenore cligna des yeux plusieurs fois. Effarée par un tel comportement, elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait qui mérité une telle hostilité. C’est vrai après tout, avoir quelqu’un qui sert de pharmacien de fortune dans ce petit village, ça ne peut être que positif. Dorian coupa cours à la conversation en repoussant sèchement l’interlocuteur.
« Mon vieux, je crois que tu as trop bu pour ce soir… Ah toi! Te mêle pas de ça gamin! Toi et son père vous êtes assez aveugle pour vivre avec elle sans vous rendre compte qu’elle vous mènera à votre perte! »
Quand les autres commencèrent à parler tous en même temps de façon virulente, Lenore ne se fit pas prier pour disparaitre de l’auberge rapidement. Le lendemain Dorian parti pour se renseigné et ce qu’il put dire à Maverick et son père les glacèrent d’effroi. Personne, dans ce petit village n’avait jamais entendu parler de médecine, de soin ou de potions miraculeuse. Elle s’était allié à on-ne-sait-quel démon connu par les humains, et tout le monde l’appelait la sorcière.
C’était ridicule, mais les habitants du charmant petit village où elle était née commençaient à se douter de quelque chose. Le seul qui la soutenu fut sa petite famille, mais très vite, l’hostilité grandit à l’égare de la jeune fille. Lenore à l’époque, se sut comment réagir à cette soudaine vague de violence. On ne s’était jamais intéressé à elle, et tout à coup, elle était devenue l’attraction, l’horreur du village. A chaque insulte, chaque violence, chaque accusations injustifiée, le visage de la muse se renfermait, perdait des couleurs. Ses yeux s’enfonçaient dans ses orbites, et son attitude je-m’en-foutiste vira à la haine envers son prochain. Les humains appelait cet endroit le monde des rêves, mais pour elle, c’était devenu un vrai cauchemar. Le pauvre soutien que pouvait lui offrir sa famille ne consolait guère le fait d’être une rebue, même ses promenades en forêts n’avaient plus le même effet sur elle. Et petit à petit, la gentille et timide Lenore devenait la silencieuse Argantatel. Jusqu’à ce que, lassée par ces années de persécution gratuite, huée et lapidée dés qu’elle sortait de chez elle, elle prit une décision.
« Qu’est-ce que tu veux dire? Tu m’as très bien comprit Père. Je ne peux pas rester ici. Je ne peux plus, c’est au dessus de mes forces. Je ne supporte plus cette haine qui me gagne, si je reste ici, je vais tuer quelqu’un. »
Un simple sac de toile à la main, elle avait profité que Dorian parte pour faire part de son sentiment à son père. Il ne pouvait que comprendre, mais ne pouvait se résoudre à voir sa seule fille partir loin d’ici. Personne ne savait ce qu’on trouvait derrière les collines et à travers les forêts. Si elle survivait au péril, il n’en saurait pas plus que si elle mourrait, et cette idée lui était insupportable. Elle le vit grincer des dents, mais cette fois-ci, elle n’obéirait pas.
« As-tu penser à ce que tu laisse derrière toi? Oui. Mais ça ne change rien. Tu n’auras aucun regret? Toute ma vie Père! Mais je ne peux pas rester ici! Je trouverais bien un endroit où je pourrais vivre sans crainte d’être insultée ou battue! »
Un silence s’imposa.
« Et as-tu pensé à Dorian? Oui. J’y pense tout le temps. Dans d’autre circonstances vous auriez pût… Je ne veux pas y penser Père. » Le coupa-t-elle en levant la main. « Ca ne me concerne plus désormais. C’est devenu un homme fort, il pourra encaisser n’importe quoi. Et le temps est venu pour moi de partir. »
Il manqua de l’étouffer en la compressant dans ses muscles. Lenore lui adressa un de ses sourires devenus tellement rare, et elle parti sans se retourner.
Son périple dura un moment. Non pas parce qu’il lui avait été très difficile de trouver un endroit où vivre sans être vue comme une ensorceleuse démoniaque, mais parce qu’elle n’arrivait jamais à se sentir pleinement chez elle. Son village, malgré tout ce qu’elle y avait vécu, lui manquait terriblement. Et parfois elle se surprit à faire instinctivement demi tour. Elle avait parcouru une sacrée distance du monde des rêves, quand elle finit par se poser sur Layla. Bien qu’elle n’avait jamais vu la mer, elle trouva la ville côtière parfaitement adapté à ce qu’elle cherchait. Même après avoir trouvé de quoi loger, parcouru la foret en long en large et en travers, ouvert un petit commerce discret de pharmacie dans sa propre maison, elle ne pouvait pourtant jamais ne s’y considérait comme chez elle. Ce qui lui était arrivé était pour toujours inscrit dans sa mémoire, et elle se fit ermite pour rester seule sans avoir à se soucier des autres. Méchante et serpentine, elle n’était plus que le reflet, une pâle copie de la jeune fille espiègle qu’elle avait un jour été.
Le changement opérait aussi dans le monde des humains. Le corbeau chantant et veilleur, devenait un être austère, méchant, au regard accusateur. Son premier humain, l’apothicaire qui lui avait apprit tout ses talents, elle lui avait sauvé la vie en arrachant un œil à un gangster, parfois, ils se retrouvaient dans le monde des rêves, et elle lui parlait de sa passion, et lui de la sienne. Maintenant, tout ceux qui ont été liés à elle, la voient tout le temps à l’intérieur de leur maisonnée, les fixer de ses yeux rouges, et les suivre silencieusement durant le jour, quand elle veut bien se montrer et qu’elle ne décide pas de s’exiler dans ses pensées quelque part. A quoi peut-elle penser? C’est bien là le problème. La plupart du temps elle se contente de penser à sa famille, à maudire son village d’en avoir fait une paria. Parfois, les humains, curieux de la voir chez eux, lui parle, mais jamais elle ne répond autre chose qu’un silence froid, insultant, dédaigneux, que les gens interprètent de différentes manières, mais jamais positivement. N’ayant plus aucune pitié pour eux et leur effroi devant ce petit corbeau aux yeux rouges, Argantatel ne changera, jamais plus.
Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, jamais plus !
Famille et amis :
Maverick : C’est son père, son héros. Elle n’a aucune nouvelle de lui depuis qu’elle a quitté le village il y a des siècles. Il doit toujours continuer son travail de paysan dans leur village natal. Argantatel pense très souvent à lui, et regrette parfois de l’avoir laissé derrière elle. Sa place est au village, celle de sa fille était ailleurs.
Dorian : Ses parents l’ont adopté avant la naissance de la jeune fille, et il a toujours joué à la perfection le rôle du grand frère bienveillant. Si les circonstances auraient été autre, ils seraient peut être époux aujourd’hui.
Le médecin : Elle ne se souvient ni de son nom, ni de son visage. Elle sait juste que c’est le seul humain pour lequel elle eut un jour de l’affection. C’est lui qui lui a apprit son métier, et qui causa en partie sa perte. Mais quand il est décédé, la muse se retrouva comme orpheline.
Désormais, Argantatel n’a ni amis ni famille. Quelques clients fidèles et des gens qu’elle croise à la taverne, tout au plus.
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Code : [ Validé. ] Découverte du forum : Loebhaaaaaan, jte maudiiiiiiiiiis! Autre(s) : Hum? Bah, j’espère passer un bon moment avec vous tous! Y’a beaucoup de garçons, et de très bon joueurs, j’espère pas trop faire tâche! D’ailleurs, désolée, l’histoire est un peu bâclée, j’aime pas faire des fiches, et jsuis toute rouillée!
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Dernière édition par Argantatel le Lun 11 Oct - 8:49, édité 1 fois
Maître du Tout
Mangeur de gens
Messages : 154
Sujet: Re: Argantatel Lun 11 Oct - 8:29
Bonsoir!
Alors, j'aurais juste une petite chose à dire : Il me semble que la fin du caractère a été coupée, la dernière phrase n'a pas l'air d'être finie.
N'oublie pas aussi de passer par Les demandes de rang pour que je puisse bien te valider! ;3
Argantatel
Quoth the Raven : Nevermore!
Messages : 238
Sujet: Re: Argantatel Lun 11 Oct - 8:50
Ah ça c'est tout moi: j'ai reporté ce que je voulais dire plus haut dans la description, et j'ai laissé la phrase en suspend! xD
C'est édité, je vais faire le reste!
Maître du Tout
Mangeur de gens
Messages : 154
Sujet: Re: Argantatel Sam 23 Oct - 1:46
J'ai oublié de repasser par là pour valider... N'importe quoi!
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Sujet: Re: Argantatel
Argantatel
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